MENU
MENU
MENU

Faire Mieux Pour...

la Nature, l’ecologie et l’alimentation

Faire Mieux Pour...

la Nature, l’ecologie et l’alimentation

Faire Mieux Pour...

la Nature, l’ecologie et l’alimentation

La Bifurcation ecologique au service du vivant

La Bifurcation ecologique au service du vivant

La Bifurcation ecologique au service du vivant

La bifurcation écologique est une nécessité vitale et une urgence absolue au regard des menaces que représentent le dérèglement climatique et la dégradation des écosystèmes. La réponse à cet enjeu doit être profondément démocratique, construite avec les habitant·es, et pensée à partir de leurs conditions de vie réelles. Le temps est venu de réconcilier la ville et la nature, à la hauteur des enjeux, sans greenwashing, en se concentrant sur les actions de régénération du vivant et d'amélioration de la qualité de vie. La rupture avec les politiques d'affichage du passé est indispensable pour être à la hauteur de la situation et les citoyen·nes y sont prêt·es. Jusqu'ici, la nature a été traitée comme un objet ; elle doit devenir sujet. Il est temps de lui rendre sa place par la végétalisation partout où elle est possible : développer la canopée en plantant davantage d'arbres dans les rues et sur d'anciens parkings, poursuivre la débitumation des cours d'école et des places publiques, et aménager des espaces naturels préservés des impacts humains pour favoriser la biodiversité. Une ville écologique est aussi une ville en harmonie avec le vivant, qui tient compte des besoins des animaux domestiques, sauvages et liminaires.

Nous voulons également faire de Nantes une ville plus saine. L’eau est aujourd’hui polluée, les sols dégradés, l’air souvent malsain. Pour y remédier, nous proposons une régénération active des milieux naturels, une vigilance renforcée sur les pollutions industrielles et agricoles, et la mise en place de dispositifs publics de contrôle citoyen. L’alimentation est le socle de notre santé comme de notre autonomie. Elle ne peut plus dépendre des intérêts privés ni de la malbouffe subventionnée. Le recours aux pesticides nuit aussi bien à la santé des habitant·es qu’à la biodiversité et à la qualité des terres agricoles. Nous avons pour objectif de tendre vers 100 % de produits bio, davantage de produits locaux et une plus grande part de végétal dans les cantines municipales.

▪ La qualité des eaux en Pays de la Loire est la plus faible du bassin Loire-Bretagne, avec 50% des masses d'eau en état "médiocre". En Loire-Atlantique, seul 1% des eaux sont en "bon état" écologique (11% au niveau régional).

▪ En 2022, le risque de sécheresse de la Loire a atteint son plus haut niveau depuis 1976, et 65 % des cours d'eau de Loire-Atlantique étaient à sec.

▪ La région possède deux fois la surface agricole utile nécessaire à sa population. Elle pourrait donc s’autosuffire à condition d’augmenter de 40% la surface de production légumière et fruitière et de réduire celle dédiée à l’élevage, aujourd’hui majoritaire.

▪ L’alimentation est responsable de 30 à 35% de la perte de biodiversité.

▪ A Nantes, 89 restaurants scolaires servent 16 000 repas par jour et constituent un levier de changement considérable des habitudes alimentaires.

▪ La qualité des eaux en Pays de la Loire est la plus faible du bassin Loire-Bretagne, avec 50% des masses d'eau en état "médiocre". En Loire-Atlantique, seul 1% des eaux sont en "bon état" écologique (11% au niveau régional).

▪ En 2022, le risque de sécheresse de la Loire a atteint son plus haut niveau depuis 1976, et 65 % des cours d'eau de Loire-Atlantique étaient à sec.

▪ La région possède deux fois la surface agricole utile nécessaire à sa population. Elle pourrait donc s’autosuffire à condition d’augmenter de 40% la surface de production légumière et fruitière et de réduire celle dédiée à l’élevage, aujourd’hui majoritaire.

▪ L’alimentation est responsable de 30 à 35% de la perte de biodiversité.

▪ A Nantes, 89 restaurants scolaires servent 16 000 repas par jour et constituent un levier de changement considérable des habitudes alimentaires.

Constats

L'urgence climatique et environnementale constitue un défi majeur pour notre territoire. La Loire-Atlantique est particulièrement touchée par la pollution de l'eau, se classant comme le département le plus impacté de la région. Cette situation critique nécessite une transformation profonde de notre modèle agricole, en privilégiant une agriculture plus végétale, biologique et moins industrielle. L'enjeu est double : garantir une alimentation saine et accessible à tous les habitant·es, tout en préservant notre environnement et notre biodiversité.

Cependant, les politiques actuelles manquent parfois de cohérence, comme en témoigne le contraste entre les efforts de débitumisation et l'autorisation simultanée de nouveaux projets commerciaux causant l'artificialisation de dizaines d'hectares de terres agricoles. Il est temps d'adopter une approche plus globale et cohérente.

Nos mesures pour faire mieux a nantes

↪ La nature comme armature de la ville.

La nature en ville ne peut plus être un ornement, une plante en pot sur un pont, un arbuste entre deux voitures ou une ligne budgétaire sur un tableau Excel. À Nantes, cela signifie changer d’échelle et de méthode : massifier la plantation d’arbres, oui, mais surtout planter mieux, sur des sols vivants, avec des espèces adaptées, produites localement, intégrées dans des trames continues de pleine terre, et non isolées comme des décors.

Il faut refaire de la canopée, ces grands arbres feuillus capables de stocker du carbone, faire de l’ombre, humidifier l’air, abriter la vie, pour en faire l’armature des quartiers. Il s’agit de réconcilier la ville et les cycles naturels, de faire respirer les places, reverdir les rues, restituer des corridors écologiques, notamment là où coulaient jadis la Loire et l’Erdre, et transformer chaque espace public en espace climatique utile.

CRÉER une trame canopée à l’échelle métropolitaine, interstice vivant de la ville-archipel, pour articuler arbres de grand développement, corridors écologiques, ruelles vertes et nature de proximité dans tous les quartiers, en priorisant les zones les plus minéralisées ou touchées par la précarité énergétique.

TENDRE vers le 30% de couverture arborée dans chaque quartier, avec obligation de résultat, financement dédié, et évaluation climatique.

INSTALLER une pépinière municipale publique, pour garantir l’autonomie en production d’arbres, éviter les transports inutiles, favoriser les essences locales et évaluer leur résistance aux stress climatiques à venir.

CRÉER un plan « terre mieux » : enrichir les sols, recourir au limon, généraliser des méthodes adaptées au climat local, assurer un suivi de la survie des plantations et restaurer la biodiversité souterraine.

CRÉER un réseau de « ruelles vertes » en transformant les petites voiries secondaires en micro-corridors de fraîcheur et de biodiversité.

FORMER et délivrer un permis de végétaliser renforcé dans les rues de Nantes : donner aux habitant·es, associations, écoles et collectifs le droit d'agir sur leur cadre de vie à l’issue d’une formation, avec accompagnement technique et financement participatif de la ville, pour réinvestir les fosses d'arbres vacantes et les espaces débitumés.

INCLURE des clauses de pleine terre dans tout nouveau projet urbain, en imposant un quota de sol vivant non bâché, même dans les ZACs ou les réhabilitations.

↪ RafraIchir la ville, ventiler les quartiers.

Les canicules ne sont plus l’exception : elles seront bientôt la norme. Autour de 2030, on comptera déjà entre 9 et 12 jours de vagues de chaleur par an à Nantes ; d’ici la fin du siècle, ce sera entre 25 et 35 jours. Il faut adapter la ville à cette nouvelle réalité climatique. Il ne suffit pas de planter : il faut penser le sol, le vent, l’ombre, l’eau, la couleur. Une ville fraîche est une ville qui respire et laisse respirer. Partout, des îlots de fraîcheur doivent éclore.

Cela suppose de traiter la question du rafraîchissement urbain à toutes les échelles : sol, façade, ventilation, ombre, réflexion des UV. Chaque matériau, chaque aménagement, chaque surface doit être repensé comme une pièce du puzzle climatique urbain.

LANCER un grand plan d’îlots de fraîcheur végétalisés, avec inventaire, audit et requalification de toutes les places publiques nantaises, en priorité dans les quartiers populaires, mais aussi celles récemment réaménagées (ex. place du Commerce), pour y restituer des continuités écologiques.

DÉSIMPERMÉABILISER massivement les rues, cours d’école, parkings, trottoirs, zones d’activités, avec priorité dans les quartiers les plus touchés par la chaleur et la précarité énergétique.

VÉGÉTALISER tous les parkings de plus de 500 m², publics ou privés, en imposant 50 % de couverture ombragée (arbres ou ombrières solaires végétalisées) d’ici 2030.

DÉPLOYER une stratégie pour réduire la chaleur en ville (albédo), en mettant en place le blanchiment des toits et des murs, des revêtements de sol clairs qui laissent passer l'eau, et en interdisant les matériaux qui absorbent trop la chaleur.

FAVORISER la ventilation naturelle des rues et des bâtiments dans les nouveaux aménagements, en s’appuyant sur une cartographie fine des flux d’air, et en revalorisant les coulées vertes et les corridors d’air à travers la ville.

↪ Faire revenir l’eau verte et l’eau bleue en ville.

L’eau est partout autour de nous, mais elle est trop souvent invisible, canalisée, polluée, évacuée. Nous voulons remettre l’eau à sa juste place : dans les sols, dans les rivières, dans la vie quotidienne, comme ressource à protéger, climatiseur naturel et alliée de la biodiversité. Cela implique de distinguer l’eau bleue, celle qui coule dans les rivières, les nappes, les canalisations, et l’eau verte, celle qui s’infiltre et reste dans les sols, absorbée par les plantes, restituée dans l’air par évapotranspiration.

Il faut laisser cette eau circuler librement. Cela veut dire désimperméabiliser, dépolluer, et redonner leur place aux rivières, aux zones humides, à la nature. C’est une condition pour faire baisser les températures en été, préserver notre eau potable, et recréer des paysages vivants dans toute la métropole.

RESTITUER des “rivières vertes” là où la Loire et l’Erdre ont été comblés ou canalisées, par des interventions paysagères, hydrauliques et symboliques : végétalisation, pergolas, rigoles de surface, continuités de pleine terre, etc., pour faire revenir de la fraîcheur et du vivant en centre-ville.

ENGAGER toutes les communes de la métropole dans la charte “Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens”, pour protéger la santé des habitant·es et l’environnement.

RÉDUIRE drastiquement l’imperméabilisation des sols et restaurer les zones humides.

METTRE en place une campagne locale indépendante de mesure de la qualité de l’eau, intégrant les polluants émergents comme les PFAS (dont TFA), au-delà des normes nationales, via la régie publique de l’eau.

SENSIBILISER les publics à la protection de la biodiversité piscicole, à la préservation des cours d’eau et à la gestion de la ressource en eau.

RENFORCER la lutte contre la pollution à la source, en agissant sur les rejets industriels, agricoles, domestiques et les déchets plastiques, avec des contrôles renforcés et une responsabilité accrue des pollueurs.

ANTICIPER les mesures de restriction des usages pour éviter les pénuries et limiter la baisse du niveau des cours d’eau.

↪ Organiser un dEbat permanent pour planifier Nantes A l’horizon 2100.

Le dérèglement climatique appelle un changement de méthode : il ne suffit plus d’empiler des mesures techniques, il faut organiser un débat public profond, continu, collectif. Aujourd’hui, tout peut être dit sur le climat, mais l’information est dispersée, difficile d’accès, et le temps manque pour se l’approprier.

Nous proposons de créer le Plan Nantes 2100 : une démarche participative et prospective à l’échelle de la ville, pour penser ensemble notre avenir jusqu’à la fin du siècle. Ce processus s’appuiera sur un lieu vivant, visible, ouvert, une sorte d’agora permanente de l’écologie où se rencontrent citoyen·nes, associations, scientifiques, élu·es et jeunes générations.

À la manière de l’Académie du Climat à Paris, ce lieu servira de forum, d’école populaire, d’incubateur de solutions.

CRÉER le lieu “Nantes 2100”, accessible dans un quartier passant, pour accueillir débats, formations, ateliers de prospective et contributions citoyennes sur les choix de long terme.

FAIRE de Nantes un territoire pilote du GIEC régional, en renforçant le lien entre les données scientifiques locales, la participation citoyenne et les décisions publiques.

ANTICIPER les risques climatiques avec un plan communal d’adaptation : canicules, inondations, montée des eaux, pollutions… en impliquant les habitant·es dans la définition des priorités.

↪ Nourrir Nantes sainement.

Nous défendons le droit universel à une alimentation saine, savoureuse et respectueuse de l’environnement. Aujourd’hui, les produits issus de l’agriculture biologique restent souvent inaccessibles aux classes populaires, alors même qu’ils devraient être la norme. Leur démocratisation est un impératif de justice sociale.

À Nantes, nous porterons un modèle alimentaire fondé sur la qualité, la santé, le goût et l’écologie, une alimentation choisie, pas subie, accessible à toutes et tous, sans condition de revenus.

METTRE en place une expérimentation de “Sécurité sociale de l'alimentation” sur une durée de 3 ans pour 1000 foyers au travers d'une caisse commune de l'alimentation.

MAXIMISER la part de produits de saison et locaux dans la restauration collective et la commande publique pour tendre vers 100 % de produits bio (ou en conversion) et locaux.

BANNIR les produits industriels ultra-transformés de la restauration collective.

FAVORISER la consommation des protéines végétales, qui sont des sources de protéines végétales moins expansives et polluantes que l’élevage.

CRÉER du maraîchage métropolitain, avec des maraîchers employés par la métropole pour l'approvisionnement bio de la restauration collective et des distributions alimentaires.

SENSIBILISER sur l’alimentation végétale et ses bénéfices pour la santé.

FAIRE du repas végétarien le choix de base de la restauration collective, notamment les cantines scolaires, avec possibilité de choisir une option carnée 2 jours par semaine.

↪ Accompagner la bifurcation agricole.

Nous observons d’ores et déjà dans le département une forte dynamique de conversion biologique. Sur la métropole nantaise, 28% de la Surface Agricole Utile est actuellement en bio. Nos agriculteur.ices embrassent une nouvelle culture agricole, en rupture avec le modèle destructeur de l’agro-industrie capitaliste.

Nous considérons qu’il est de notre devoir d’accompagner cette prise de conscience collective. Par ailleurs, 80% des exploitations et 70% des terres sont aujourd’hui destinées à l’élevage. Là aussi, un changement de modèle s’impose, car l’élevage nécessite de grandes surfaces, consomme beaucoup d’eau et émet bien plus de gaz à effets de serre que les cultures végétales.

ATTEINDRE 70 % d’agriculture biologique sur Nantes Métropole d'ici à 2032.

PROMOUVOIR les agriculteur.ices bio et le développement des circuits courts.

FACILITER l’implantation des filières végétales favorisant le retour de la biodiversité.

APPROVISIONNER en bio de la cuisine centrale de Nantes pour les écoles, les Ehpad…

↪ Faire de Nantes une ville engagEe en faveur du bien-Etre animal.

Les considérations sur le bien-être animal sont trop souvent négligées, dans la continuité de la vision de la nature comme une ressource à notre disposition.

Nous nous opposons à cette vision et défendons non seulement la préservation des espèces animales dans une optique de biodiversité, mais aussi la prise en compte des individus qui la composent. Ainsi nous voulons agir pour tous les animaux, qu’ils soient domestiques, sauvages ou liminaires (pigeons, rats …).

SIGNER la charte “Une ville pour les animaux” de l’association L214 et mettre en place les actions qu’elle propose.

DÉVELOPPER des campagnes de sensibilisation au bien-être animal pour les animaux de compagnie, d’élevage et sauvages dans la ville.

LIMITER la prolifération des pigeons à Nantes dans le respect du bien-être animal en s’appuyant sur l’expertise d’associations spécialisées.

PROPOSER un cours gratuit d’éducation canine aux ménages nantais qui adoptent un chien.

ALLOUER plus de moyens pour la stérilisation des chats errants.

FORMER les équipes municipales au respect de l’animal (qui ne se limite pas au respect de la biodiversité).

METTRE en place une carte “J’ai un animal chez moi” à avoir sur soi, pour qu’en cas d’accident et d’hospitalisation, l’animal de compagnie resté seul au domicile soit pris en charge.

Dans un monde où les défis sociaux et environnementaux se multiplient, l'action collective est indispensable.
Faire Mieux, c’est plus qu’un programme : c’est un mouvement citoyen. C’est un cri de ralliement pour toutes celles et ceux qui veulent construire un avenir plus juste, plus solidaire et plus durable.

Nous lançons une campagne municipale ouverte, participative et populaire. Un programme, aussi riche soit-il, ne vaut que s’il continue de s’enraciner dans les réalités du terrain. C’est pourquoi nous vous invitons à contribuer à son enrichissement, à porter vos idées, à faire entendre votre voix.

Faites vivre notre programme avec vos expériences, vos expertises, vos colères, vos rêves.

Chaque engagement, chaque contribution compte.

Faire Mieux, c’est une communauté qui agit, qui débat, qui construit.
Et si vous en faisiez partie ?

© 2025 FAIRE MIEUX - LA FRANCE INSOUMISE - TOUS DROITS RESERVES

© 2025 FAIRE MIEUX - LA FRANCE INSOUMISE - TOUS DROITS RESERVES

© 2025 FAIRE MIEUX - LA FRANCE INSOUMISE - TOUS DROITS RESERVES